Innere Enge

Nos Avis

On pourrait croire que vous avez atterri dans une prairie alpine. L'allure de chalet suisse de l'hôtel et ses environs boisés suggèrent que vous êtes loin d'une ville animée. Pourtant, il n'est qu'à 10 minutes du centre de Berne et il y a un arrêt de bus à l'extérieur. Vous bénéficiez donc de la tranquillité de cette zone semi-rurale et d'une vue imprenable sur la ville et (par temps clair) sur les Alpes au-delà. Les grandes chambres, dont la plupart sont dotées d'immenses fenêtres et certaines de poutres apparentes, sont confortablement traditionnelles, avec d'épais rideaux en peigne, des tapis moelleux, des têtes de lit matelassées et des canapés à rayures vives. Toutes les salles de bains sont équipées de baignoires. Mais le plus beau, c'est que la moitié des chambres sont décorées sur le thème du jazz. Elles portent le nom de musiciens internationaux (Louis Armstrong, Dizzie Gillespie, Oscar Peterson, etc.) et contiennent des photographies, des lettres, des vinyles encadrés, des pochettes de disques, des partitions originales et, dans certains cas, de véritables instruments. Une douce musique jazzy joue tranquillement en arrière-plan, un changement rafraîchissant par rapport à la musique internationale du petit-déjeuner, ce dernier - comme le dîner - étant pris dans la merveilleuse salle à manger de forme hexagonale avec ses lustres en forme de globe, ses banquettes rouges et ses vues sur la ville. Le petit-déjeuner est magnifiquement présenté - peut-être des prunes pochées accompagnées d'excellents fromages et viandes, de confitures maison et d'œufs à volonté. Les dîners sont de tradition française : foie de veau à la sauce madère ou perche à la crème aigre. Le café du Pavillon propose également des petits déjeuners, des déjeuners et des thés plus légers. Le soir, rendez-vous au Marian's, le club de jazz au sous-sol, sombre et chaleureux, très prisé des Bernois pour ses musiciens de jazz internationaux de passage. Vous pourriez être à New York, Londres, Berlin... mais certainement pas dans la campagne suisse.

Helen Pickles Publié: 26/02/2024